Entre monts et vallées, nous descendons le Rhône, haut lieu de navigation depuis l’antiquité.
De champs de tournesols en champs de maïs, de digues en ponts, la Via Rhôna sillonne la vallée en traversant de petits villages médiévaux ou endormis.
Le Mistral est un mythe
La pente est douce et, globalement, en notre faveur. Mais le vent a décidé de nous la faire à l’envers.
Heureusement, Monsieur fait la grâce mat’, se levant rarement avant midi. Remontant la vallée avec force et détermination, il nous informe à sa manière que, plus bas, le soleil tape fort et qu’on ne va pas vers le frais.
Cap vers le Sud
Après une traversée de Lyon largement facilitée par une piste cyclable à l’honneur de « Poupou » et l’accueil bienfaisant de membres du réseau d’hospitalité pour cyclistes Warmshowers, nous quittons la métropole par un segment de l’Eurovelo qui ressemble plus à un single track de crosscountry périurbain qu’à un grand itinéraire transcontinental dédié à la mobilité douce…
Peu à peu, notre peau de sédentaires se craquèle au soleil pour laisser place à l’inconnu grandiose.
Les cigales et les étoiles accompagnent nos nuits alors que chacun trouve peu à peu son rythme et s’adapte à la vie au grand air.
Boire un verre …
Alors que les premiers vergers font leur apparition, nous longeons des vignobles dont les grappes murissent à vue d’œil, bientôt prêtes à produire parmi les plus célèbres appellations du pays.
Côte-Rotie, Châteauneuf-du-Pape, Lirac, Tavel… Sans doute très bon, mais pas servi à 35°C.
… ou boire la tasse
La chaleur devient écrasante et l’eau notre préoccupation principale.
Baignade dans le Rhône, jeux d’eau urbains, invitation spontanée à venir plonger dans une piscine: tous les moyens sont bons pour éviter la surchauffe.
Un dernier pont pour la route
Le Pont d’Avignon ne nous permettant pas de traverser le Rhône, c’est quelques kilomètres plus bas que nous enjamberons une dernière fois le fleuve avant de poursuivre vers l’Est.
La mer, ce ne sera pas pour tout de suite.
Bonne route vers l’Est et merci pour le partage. J’ai bien pensé à vous lors des canicules et je constate que vous êtes toujours aussi endurants. Félicitations à Emilie et Antoine pour leurs performances, j’aime tellement les voir en photos! Bien affectueusement à vous quatre.