En arrivant en Malaisie, nous ne savions que peu de choses de ce pays qui fait rarement parler de lui.
Tout au plus, qu’il s’agit d’un pays musulman constitué de deux parties distinctes: la Malaisie orientale, sur l’île de Bornéo, et la Malaisie occidentale, occupant la majeure partie de la péninsule qui porte son nom.
C’est cette dernière que nous traverserons pendant un mois et demi.
Beaucoup de plage
Mais avant de poursuivre notre route, il est temps pour nous de faire une pause afin de récupérer de notre longue et chaude traversée thaïlandaise.
Deux semaines sans vélo sur l’île de Langkawi où nous ferons beaucoup de plage, mais pas que…

Nos vélos ont eux aussi besoin qu’on prenne soin d’eux, la scolarité d’Émilie et Antoine reste au programme et il nous faut également commencer à préparer sérieusement la suite.
Beaucoup de clim’
Au fil des jours, la météo change. Si la chaleur perdure, ce sont les orages monumentaux qui font leur apparition.
Une à deux fois par jour, le ciel se charge de nuages noirs avant de déverser des litres d’eau lors d’un spectacle son et lumière époustouflant.
Alors, en quittant Langkawi, une chose est sûre: vu le climat et la météo, la tente va rester bien sagement au fond du sac et pour un moment.
Dans les faits, il y aura beaucoup de nuits dans des chambres climatisées, mais pas que…

On n’y peut rien, c’est plus fort que nous: on aime ça, dormir où bon nous semble.
Mais autant le dire franchement: toutes nos nuits sous tente furent mauvaises…
L’humidité et la chaleur sont telles que nos gouttes de sueur nous chatouillent de partout. Et ce n’est pas notre petit ventilateur d’appoint qui y changera grand-chose.
Et si ce n’est pas la chaleur, c’est le bruit qui nous empêchera de dormir, que ce soit la pluie sur le toit en tôle ondulée d’un abri de fortune, le trafic incessant de la route d’à côté ou les haut-parleurs de la mosquée du coin.
Mais pratiquement à chaque fois, ce sera également l’occasion de faire de magnifiques rencontres.


Beaucoup de minarets, et de décibels…
En roulant dans les campagnes du nord du pays, la diversité de la société malaisienne ne saute pas aux yeux. La grande majorité des femmes sont voilées et les appels à la prière résonnent cinq fois par jour dans chaque village. Normal, dans un pays où l’islam est la religion d’État.
Mais c’est sans compter avec l’histoire de la Malaisie et les différents peuples qui sont venus s’y installer au fil des siècles.
Certes, il y a beaucoup de mosquées, mais pas que…

D’ailleurs, près d’un tiers de la population n’est pas musulmane. Et c’est dans les villes que la cohabitation avec d’autres religions est particulièrement frappante.



Alors, évidemment, avec ces différentes cultures, viennent également différentes langues. Et il n’est pas rare de trouver des panneaux en quatre langues auxquelles vient encore s’ajouter l’arabe!

Ce qui fait qu’on aura beaucoup parlé anglais en Malaisie, mais pas que…
Cette même diversité se retrouve également dans nos assiettes! Et c’est avec beaucoup de plaisir qu’Émilie et Antoine découvrent les saveurs de la cuisine chinoise et, tout particulièrement, celle du sud de l’Inde.


Alors oui, on aura continué à manger beaucoup de riz, mais pas que! Et, honnêtement, on s’est souvent régalés.
Beaucoup de béton (délavé)
En optant pour la côte ouest de la Malaisie, nous avons délibérément fait le choix de passer par la partie la plus peuplée et la plus urbanisée du pays. On aurait évidemment pu (voire même dû) faire autrement, tant les villes de la péninsule ne nous ont pas inspirés…
Car partout, la rudesse du climat met à mal les façades des immeubles. Et bien que des artistes fassent preuve d’une très grande créativité pour embellir le tout, on aura quand même vu beaucoup de façades en piteux état, mais pas que…


Pourtant, que ce soit à Malacca, George Town, Kuala Lumpur ou ailleurs, les vestiges du passé témoignent des migrations et occupations successives qu’a connues le pays. Et entre Chinois, Indiens, Portugais, Hollandais et Britanniques, ce n’est pas le patrimoine qui manque!


Des fraises, beaucoup de fraises!
Les Cameron Highlands portant bien leur nom, on a longuement hésité à gravir les deux cols et les 2’000 mètres de dénivelé qui les séparent de la côte.
La décision est prise: pour la première fois du voyage, on tente le stop. Et si quelqu’un s’arrête, on y va, autrement tant pis. Notre attente aura duré cinq minutes.

Arrivés à destination, les paysages sont consternants: les collines sont recouvertes d’immenses serres en plastique où poussent… des fraises, beaucoup de fraises! Mais, fort heureusement, pas que…

Mais la région est également réputée pour ses plantations de thé.
À vrai dire, on peut les compter sur les doigts d’une main. Et puisque nous sommes en pleines vacances scolaires et sur un week-end prolongé, autant dire qu’elles sont prises d’assaut!

Beaucoup de trafic… et de bagnoles!
C’est tout simplement sidérant, il y en a partout.
Sur les routes (pouvant être des deux fois quatre voies), dans les parkings (monumentaux ou occupant les six premiers étages des tours d’habitation), sur les trottoirs (s’il y en a…), au bord des routes (ou dans les champs) ou empilées désossées dans des « cimetières » qui leur sont exclusivement destinés.
Et si ce n’est pas la voiture en tant que telle, c’est toute l’économie qui va avec; entre garages, car-wash, magasins d’accessoires et innombrables stations-service.
Et la mobilité douce dans tout ça? Un simple fantasme d’Occidentaux, sans doute. En tous cas, nous, sur nos gros vélos, on se sent souvent tout petits et on se met à tousser. Beaucoup de nuisances, en fait; mais pas que…


Alors, pour fuir tout ce vacarme, nous nous enfonçons dans la forêt tropicale du Taman Negara, le plus grand parc national de Malaisie, peuplé d’animaux féroces tels que des tigres, des sangsues ou des moustiques.

Et beaucoup de palmiers
Mais la majeure partie des forêts primaires de la péninsule ont d’ores et déjà perdu la bataille face à l’avarice de l’Homme. Sur d’énormes étendues, de la formidable diversité et créativité de la Nature, il ne reste… rien.
Ou plutôt, qu’une couleur: le vert foncé des feuilles du palmier à huile. Ou l’illustration extrême de la monotonie…
Plus de papillons, plus d’oiseaux, plus de singes. Que des palmiers plantés en rangs, de la mousse et des travailleurs œuvrant dans des conditions plus que sommaires.
La Malaisie, avec plus d’un tiers de la production mondiale, occupe une place prépondérante sur le marché ultra-rentable de l’huile de palme. Mais qu’adviendra-t-il des millions d’hectares exploités par cette industrie si un jour le marché venait à s’effondrer?


Un peu, mais pas trop…
La formidable diversité des forêts tropicales, des cultures et des saveurs couplée à la gentillesse des habitants: voilà ce qui aura véritablement marqué notre séjour en Malaisie. Avec, parfois l’étonnante impression d’être en Inde (le chaos en moins) ou en Chine (la facilité de communiquer en plus).
Pour le reste, on ne sera pas franchement tombés sous le charme, même s’il ne fait aucun doute que cet étonnant pays recèle encore bien d’autres surprises pour ceux qui sortiront des sentiers battus.
Nous voilà arrivés à l’extrémité de la péninsule. Reste à changer une nouvelle fois de pays, dans un trafic routier infernal et en traversant un des postes frontières les plus fréquentés au monde.

Coucou la petite famille,
Merci pour votre partage à travers ce blog. J’apprécie toujours autant les récits et les photos de votre incroyable voyage. Je suis une fan inconditionnelle 😉😊😘
Coucou Francine,
Merci de nous être fidèle.
Content de savoir que ça te plait.
Toujours aussi plaisant de vous lire; bonne suite! Serge
Merci Serge.
Bel été à toi.
Salut les copains voyageurs.
On suit votre voyage avec grand plaisir, profitez bien, on vous embrasse.
Adele, Jeanne,Antoine et Eugenie
Salut les amis!
Chouette de vous savoir dans notre sciage!
On se revoit à notre retour?
Merci de me permettre d’approfondir ma culture générale en histoire, géo, gastronomie, religion, … Que d’infos riches et de photos parlantes
C’est vrai qu’on a appris pas mal de choses sur notre traversée de la Malaisie.
Si on n’a pas forcément été conquis, on en est au moins ressortis moins ignorants.